Prendre rendez-vous
France
Prendre rendez-vous

Coralie Bergdoll rend les chaussettes coquettes

Un coup de coeur pendant ses études marquera le début de sa passion pour les chaussettes pailletées. Plus qu’un accessoire, elles sont devenues la signature de Coralie Bergdoll, le fil rouge de ses tenues…et sa spécialité avec la marque Pas Chassé. Rencontre avec une créatrice passionnée et engagée.

Pouvez-nous vous raconter la genèse de Pas Chassé ?

Tout est parti d’un besoin. J’ai toujours adoré les belles chaussettes, sans trouver mon bonheur. A force d’en parler à mon entourage, je me suis lancée avec Emeline (Noà«l, co-fondatrice, ndlr) en 2012. Je voulais que la chaussette soit pensée comme un accessoire de mode avec la combinaison chaussures/chaussettes. Nous avons mis un an à monter le projet en autofinancement et Pas Chassé est sorti en novembre 2013. Depuis, nous sommes 4 avec 2 personnes à temps plein. Je partage mon temps entre mon métier (recherche et développement des tendances dans la cosmétique) et nos chaussettes en lurex.

Pourquoi ce nom « Pas Chassé» ?

Au départ, nous avions choisi « La jolie», mais cela a été refusé par l’INPI à cause d’une marque de collant. Coup de pression, nous avions 10 jours pour trouver autre chose, d’autant que la charte graphique était prête et tout devait partir en production. Un soir, je suis tombée sur la vidéo d’une danseuse faisant des pas chassés. Le pas déniché, le pas qu’on chasse, le pas de côté, c’était exactement notre ADN.

Comment s'est passé le lancement de la marque ?

Par le bouche-à -oreille d’abord. Quelques bloggeuses ont relayé Pas Chassé de façon simple (le côté business et post Instagram à 10 k existait moins). Ensuite, c’est grâce à Morgane Sezalory (créatrice de la marque Sezane). L’un de nos modèles a été mis en avant sur son site et s’est retrouvé en rupture de stock au bout de deux heures. On n’en revenait pas. Enfin, le salon Première classe en juillet 2014 a fait venir plusieurs acheteurs, ce qui nous permet d’être présents au Japon, aux Etats-Unis ou en Corée.

Sans compter votre collaboration avec My Little Paris...

Nous avons effectivement commencé avec la Gambette box. La cible étudiante n’est pas vraiment notre public d’achat, mais ce sont de bonnes clientes au moment des soldes. En 2015, nous avons dessiné des modèles pour la collection printemps/été de la marque Des Petits Hauts, une super collaboration même si l’emballage des 1 500 paires commandées a été intense ! Cette même année, nous avons également été l’invité officiel du Bon marché avec un rayon dédié et un réassort toutes les semaines, les équipes du magasin n’en revenaient pas.

Quel est votre rythme de création ?

Nous lançons une grosse collection en septembre (le marché de la chaussette s’étend de septembre à mars) avec, tous les mois à partir de février, une paire ou une nouvelle box. Côté création, nous prévoyons les collections à partir de février pour l’année d’après.

Quelles sont les contraintes à intégrer ?

La chaussette ayant un tricotage cylindrique, nous ne pouvons pas faire n’importe quoi. Il faut tenir compte du nombre de couleurs (4-5 maximum) et de la faisabilité du motif (les vagues et les rayures sont notamment compliquées à réaliser) sans nuire à la qualité du produit.

Vos collections sont fabriquées près de Paris. Pourquoi ce choix ?

Cela nous paraissait évident, de même qu’avoir une empreinte carbone proche de zéro (les sachets biodégradables, les rubans et les box sont faits en île-de-France). Quand on crée une marque on doit penser responsable, sans que ce soit un enjeu marketing. En revanche, il y a tout de même un envers avec le made in France. Contrairement à ce que je pensais, les productions sont rarement nickel du premier coup. Il faut tout vérifier, faire refaire… C’est le vrai nerf de la guerre quand on crée une marque.

Est-ce que le marché de la chaussette a évolué depuis 2013 ?

A l’époque, nous étions très peu de marques à proposer des chaussettes à paillettes. Depuis, il y a eu une vague avec des modèles moins chers qui nous ont poussés à diversifier les modèles.

Jusqu'à envisager de proposer des collants ?

Je ne suis pas sûre, c’est encore une autre technique. L’idée est plutôt d’élargir nos collections. Nous avons également une autre collaboration à venir très prochainement !

ArticlesLes plus lus

Actualités

les plus récentes
Actu en salon

Inscrivez vous au programme de fidélité Jean Louis David et profitez de nombreux avantages !

Coiffure

Qui dit soirée Halloween, ne dit pas forcément costume de citrouille ou déguisement pour faire peur. Non, vous pouvez aussi décider de jouer avec les tendances pour une telle soirée. Et pourquoi pas …

Fort de 40 ans de métier, Jean-Philippe Himber a connu plusieurs franchises avant de travailler pour l’enseigne Jean Louis David dans son salon de Mulhouse. Tête-à-tête avec un coiffeur qui s’est enfin trouvé en incarnant le savoir-faire et le ” savoir-être ” de la marque !

Bar à Styles

Jean Louis David relance son concept exclusif avec de nouveaux styles réalisés avec les outils GHD : pour une occasion spéciale ou juste pour se faire plaisir, une coiffure réalisée par les mains exp…